Ici, seront dressés plusieurs portraits d’expatriés rencontrés tout au long de notre périple!
A très bientôt!
Interview de Mark Kim Muller, Espeme 2002, expatrié à Brasilia (Brésil)
Explorateurs du monde: Peux-tu te présenter ?
Mark Kim Muller: Bonjour à tous, je m’appelle Mark Kim Muller, j’ai 33 ans, je suis diplômé de la promotion Espeme Nice 2002, je suis expatrié depuis presque 2 ans au Brésil et je travaille depuis 3 mois en tant que Directeur Adjoint du groupe DUDUCAMARGO, groupe composé de huit restaurants et bars.
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Explorateurs du monde: Raconte nous ton parcours professionnel ?
Mark Kim Muller: Après ma formation à l’Espeme et 3 années d’expérience dans la restauration, j’ai été négociateur en immobilier pendant 5 ans, d’abord pour le groupe Foch (vente de villas et programmes neufs – Sainte Maxime) puis pour Émile Garcin (Immobilier de prestige – Saint Tropez). J’ai ensuite été Ingénieur d’affaires pendant 3 ans dans le département international de Médiane SAS (Éditeur de progiciels de gestion hospitalière). Puis, en mars 2012, j’ai décidé de réaliser un rêve et de faire le pari fou de tout quitter pour m’installer à l’autre bout du monde avec ma compagne, au Brésil. En parallèle de ma recherche d’emploi au Brésil, j’ai réalisé un double certificat d’aptitude « Bourgogne et Champagne » puis un master 2 à l’UNB de Brasilia en psychologie du consommateur sur le thème « Les brésiliens face au vin ». Après quelques mois, et de nombreuses difficultés administratives, j’ai pu décrocher le poste très intéressant de Directeur Adjoint du groupe de restauration DUDUCAMARGO.
Explorateurs du monde: Qu’est-ce qui t’a poussé à partir travailler à l’étranger ?
Mark Kim Muller: Très tôt déjà, je rêvais de partir vivre à l’étranger. J’ai la double nationalité franco-danoise et je parle 6 langues: le français, le danois, l’anglais, l’allemand, l’espagnol et le portugais. Dès le début, j’ai choisi d’orienter ma carrière vers des missions internationales. En mars 2012, j’ai décidé de suivre ma compagne d’origine brésilienne, dans le but de réaliser mon rêve d’expatriation.
Explorateurs du monde: Quelles sont tes fonctions au sein de l’entreprise?
Mark Kim Muller: Comme je vous le précisais, je suis Directeur Adjoint du groupe DUDUCAMARGO. Il s’agit d’un groupe composé de huit restaurants et bars, aux ambiances et spécialités différentes. Cette chaîne regroupe 7 restaurants de cuisine internationale: Da Noi (cuisine de réception), Dudu San (sushis), Fratello Uno (pizzas), Respeitável Burger (hamburgers), Stravaganze, Unanimità (cuisine italienne), Your’s (cuisine inventive) et 1 bar (Dudu Bar). Je suis chargé de la partie opérationnelle : marketing, gestion des stocks et des achats, satisfaction clientèle, supervision du personnel et des plannings, organisation d’événements…
Explorateurs du monde: Comment envisages-tu ton avenir professionnel?
Mark Kim Muller: Je viens de démarrer une nouvelle mission dans un nouveau pays. Je supervise aujourd’hui 8 restaurations et 500 employés. Je suis aujourd’hui complètement épanoui. Mon objectif dans les cinq prochaines années est de stabiliser mon parcours professionnel tout en continuant à m’épanouir dans ma mission actuelle. Par la suite, j’envisage une aventure entrepreneuriale en Amérique latine, au Canada ou en Afrique du Sud…
Explorateurs du monde: Comment se déroulent les relations de travail avec le personnel local (et éventuellement avec les autres expatriés)?
Mark Kim Muller: Mon intégration s’est très bien déroulée. L’ensemble du personnel est d’origine brésilienne. J’ai donc du m’adapter aux différences culturelles et aux méthodes de travail locales. La notion de temps est très différente de la France. Autant le sens du service des brésiliens est très développé, autant la ponctualité n’est pas leur qualité première!
Explorateurs du monde: Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite venir travailler dans le pays?
Mark Kim Muller: J’aurai deux principaux conseils :
1) Idéalement, avoir trouvé son emploi avant de partir s’installer dans le pays car les recherches peuvent s’avérer bien plus complexes que prévues (ou sinon avoir de sérieuses pistes !!)
2) Bien se renseigner sur les formalités administratives du pays d’expatriation! En effet, en ce qui me concerne, il a fallu 6 mois pour que je puisse obtenir un visa de travail !!
Explorateurs du monde: Lors de ta formation scolaire, pourquoi avais-tu choisi le programme ESPEME ? Qu’est ce que cette formation t’a apporté?
Mark Kim Muller: Après le baccalauréat, j’étais un peu perdu, je n’avais pas forcément de plan de carrière. J’ai choisi l’ESPEME pour sa formation très complète, généraliste, pratique. Elle m’a apporté un large champ de compétences, qui me sont utiles au quotidien dans ma mission actuelle : qu’il s’agisse de manager mon équipe, mettre en place une offre commerciale, tenir la comptabilité, mettre en place une stratégie opérationnelle…
Explorateurs du monde: Pour terminer, peux-tu qualifier le programme ESPEME en un mot?
Mark Kim Muller: Polyvalence
Vous pouvez contacter Mark Kim pour toutes questions sur l’expatriation au Brésil via son mail : markkimmuller@gmail.com
Explorateurs du monde: Peux-tu te présenter ?
Laurent Tran : Bonjour à tous, je m’appelle Laurent Tran, j’ai 49 ans. Je me suis expatrié au Brésil dès 1998, initialement en tant que chef de projet chez VALEO et depuis 11 ans en tant que directeur et fondateur de l’hôtel LA POUSADA NATURALIA, basé à Ilha Grande.
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Explorateurs du monde: Raconte nous ton parcours professionnel ?
Laurent Tran : Après une formation en école d’Ingénieur à l’ENSEEIH Toulouse (option Electronique) de 1984 à 1987 et un DESS en Administration des Entreprises à Toulouse en 1988, j’ai réalisé mon service militaire au Pérou, dans le service coopération de l’ambassade de France. En 1991, après avoir vécu 3 ans en Amérique Latine, j’ai intégré VALEO ELECTRONIQUE France en tant qu’Ingénieur, puis chef de projet logiciel.
En 1998, j’ai ensuite eu l’opportunité de partir en contrat d’expatriation au Brésil avec VALEO ÉLECTRONIQUE, dans le cadre d’un projet de création d’usine d’assemblage de cartes électroniques. En tant que chef de projet client, j’étais en charge de répondre aux appels d’offres, monter les dossiers techniques, présenter les revues techniques chez le client, gérer la phase production, élaborer un cahier des charges du produit,… En 2002, j’ai été responsable du transfert vers le Brésil de l’usine VALEO, basée en Argentine (70 personnes, fabrication de commandes sous volant).
Explorateurs du monde: Qu’est-ce qui t’a poussé à partir travailler à l’étranger ?
Laurent Tran : Après avoir réalisé mon service militaire au Pérou, j’avais le souhait de rester vivre sur le territoire sud-américain. Toutefois, l’opportunité ne s’est pas présentée immédiatement. J’ai décidé de rentrer en France et d’opter pour une carrière dans un groupe international. J’ai intégré VALEO, équipementier automobile bien implanté en Amérique du Sud. Après 6 années basées en France, j’ai eu l’opportunité de partir au Brésil dans le cadre d’un contrat expatrié de 3 ans renouvelable une fois. Je parle aujourd’hui 4 langues: le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais.
Explorateurs du monde: Tu nous expliquais que tu avais fondé un hôtel. Comment s’est déroulée la création?
Laurent Tran : Au bout de 2 années en contrat d’expatriation avec VALEO, j’étais persuadé de vouloir vivre au Brésil et j’avais le désir de monter un projet dans le domaine de l’hôtellerie. Assez vite, j’ai commencé à chercher un terrain et mon choix s’est arrêté sur l’île d’Ilha Grande, île très bien préservée située à 2h de Rio de Janeiro. Après de lourdes formalités administratives, je suis devenu propriétaire du terrain en 2002. J’ai attendu la fin de mon contrat d’expatriation en 2003 pour obtenir un congé sabbatique et démarrer la construction de l’hôtel. Début 2005, après avoir posé ma démission, j’ai démarré l’exploitation de l’hôtel LA POUSADA NATURALIA.
Explorateurs du monde : Quelles sont tes fonctions au quotidien?
Laurent Tran : Je suis directeur de l’hôtel LA POUSADA NATURALIA, petit hôtel de charme de 12 chambres. Depuis que l’hôtel tourne bien, j’ai recruté un gérant qui s’occupe de la gestion opérationnelle. Je suis désormais surtout en charge de la stratégie, de la communication, du contrôle budgétaire, des investissements, même si je continue à superviser au quotidien l’opérationnel.
Explorateurs du monde: Comment se déroulent les relations de travail avec le personnel local (et éventuellement avec les autres expatriés)? Quelles sont les différences culturelles majeures avec la France, et comment les vis-tu?
Laurent Tran : J’emploie aujourd’hui 9 salariés. Hormis le gérant de l’hôtel qui est français, l’ensemble de mon personnel est d’origine brésilienne. Les relations de travail se passent très bien. Il y a effectivement d’importantes différences culturelles. Lors de mes six années passées au sein de VALEO Brésil, j’ai eu de nombreuses formations. J’ai pu développer mes compétences de management et accroître ma connaissance de la culture brésilienne. Ce qui était un atout indéniable pour démarrer mon business.
Les principales différences selon moi sont:
– la gestion du temps : en effet, ici comme presque partout en Amérique du Sud, la notion du temps est très différente de l’Europe. Elle est plus élastique. Il faut savoir être plus flexible, patient et persévérant.
– la composante affectif : les relations de travail sont beaucoup plus chaleureuses, amicales qu’en France. Il m’arrive très souvent que mon personnel vienne se confier à moi, qu’il évoque sa vie personnelle. Et c’était déjà le cas chez VALEO Brésil. C’est très courant au Brésil.
– la communication : il est important d’arrondir les angles avec le personnel brésilien, le ton doit rester « doux ». Le management autoritaire ne fonctionne pas ici.
Explorateurs du monde: Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite venir travailler dans le pays?
Laurent Tran : 1) Avant tout, il est essentiel de bien connaître le pays dans lequel on souhaite s’expatrier et d’autant plus si on a l’envie d’y développer un business. Dans un contexte de création d’entreprise, je recommande de vivre au minimum 3 à 6 mois dans le pays pour connaître les coutumes, la culture et se rendre compte si l’on va pouvoir s’adapter au fonctionnement du pays. Si vous avez la possibilité d’obtenir un congé sabbatique de la part de votre employeur, c’est une bonne solution! En effet, voyager 3 semaines, 1 mois dans un pays ne permet pas de se rendre compte des subtilités du pays, de la vie menée par un expatrié, de la culture profonde du pays. Je ne parle là que d’épanouissement personnel et d’intégration mais il y a également toute la composante Business à étudier dans le cadre d’une création d’entreprise (potentiel du marché, levée de financements dans le pays, étude de la concurrence…)
2) Ensuite, un autre conseil : il faut savoir rester humble! Vous arrivez de France avec de longues études, quelques années d’expériences en entreprise, peut-être bien plus que vos collègues locaux, toutefois, gardez bien en tête qu’ici dans votre pays d’expatriation, c’est vous l’étranger ! C’est à vous d’apprendre les us et coutumes du pays, les méthodes de travail, la culture d’entreprise. Réussir votre intégration dans l’entreprise vous permettra de réussir également de réussir votre intégration dans le pays.
Explorateurs du monde: Peux-tu te présenter ?
Christopher Lang-Bonin : Bonjour à tous, je m’appelle Christopher Lang-Bonin, j’ai 25 ans, je suis diplômé de la promotion Espeme Nice 2011. Je suis responsable du développement commercial pour YES BRAZIL (MANDALA Group). J’ai travaillé 2 années à São Paulo (Brésil) et depuis 5 mois, je suis basé à Francfort (Allemagne).
[Cliquez ici pour voir la suite de l’interview de Christopher]
Explorateurs du monde: Raconte nous ton parcours professionnel ?
Christopher Lang-Bonin : J’ai réalisé une école de commerce en alternance, l’ESPEME. Grâce à ce cursus, j’ai aujourd’hui presque 5 années d’expérience professionnelle. J’ai réalisé mes deux années d’alternance au sein du groupe KONE (installation, maintenance, modernisation d’ascenseurs, d’escaliers mécaniques et de portes automatiques) initialement en tant que chargé de communication externe, puis assez rapidement en tant que chargé de communication événementielle, avec la réalisation de 50 événements par an.
A la fin de ma formation, j’ai décroché un contrat de VIE pour un poste de manager à São Paulo au Brésil auprès de MANDALA International. J’étais en charge de réaliser les études de marché clients et je supervisais deux collaborateurs. Depuis 5 mois, je suis basé à Francfort et je suis responsable de l’ouverture de la filiale allemande.
Explorateurs du monde: Qu’est-ce qui t’a poussé à partir travailler à l’étranger ?
Christopher Lang-Bonin : Plus jeune, ma famille est venue s’installer au Brésil et nous avons vécu 8 années dans ce magnifique pays. Je parle couramment le portugais. Lorsque j’ai eu l’opportunité à la sortie de mon école d’y partir en contrat de VIE, je n’ai pas hésité !!
Explorateurs du monde: Quelles sont tes fonctions au sein de l’entreprise?
Christopher Lang-Bonin : J’occupe le titre de responsable du développement commercial pour YES BRAZIL (MANDALA Group).
Il s’agit d’une société d’importation et de distribution qui a pour vocation d’accompagner les entreprises internationales du secteur de la santé et des cosmétiques dans leur implantation au Brésil, au Mexique et plus généralement en Amérique Latine. MANDALA délivre une solution sur mesure en matière d’enregistrement et d’hébergement des produits médicaux, pharmaceutiques et cosmétiques de fabrication internationale sur le marché sud-américain (portage réglementaire).
Le groupe a récemment réalisé une joint venture avec une société allemande du secteur pharmaceutique. Depuis 5 mois, je suis donc en charge de développer la filiale allemande. Concrètement, mon premier objectif est de développer le portefeuille clients (découverte des besoins, prospection, networking, suivi d’affaires…).
Explorateurs du monde: Comment envisages-tu ton avenir professionnel?
Christopher Lang-Bonin : Après ma formation en école de commerce, j’ai fait le choix de démarrer ma carrière à l’international. J’ai passé deux années au Brésil, je suis actuellement expatrié en Allemagne où j’envisage de rester deux années également. L’objectif à court/ moyen terme est de m’expatrier trois à quatre années aux États-Unis (nation reconnue pour son expertise dans le secteur médical). Sur un long terme, j’aimerai rentrer en France et mettre à profit l’expérience acquise à l’international.
Explorateurs du monde: Comment se déroulent les relations de travail avec le personnel local (et éventuellement avec les autres expatriés)?
Christopher Lang-Bonin : Je parle cinq langues dont trois couramment dans le cadre professionnel: français avec ma direction, portugais avec les équipes technique et anglais avec les clients.
Curieusement, malgré les différences culturelles, j’ai eu beaucoup plus de facilités à m’intégrer au sein de la filiale brésilienne. Au Brésil, les relations de travail sont très chaleureuses. En plus, étant donné que je parle couramment le portugais, les relations avec le personnel local étaient beaucoup plus faciles! Ici, je ressens la barrière de la langue, je parle très peu allemand et les allemands que je côtoie ne parlent pas très bien anglais.
Il est important de bien connaître les coutumes et la culture professionnelle du pays dans lequel on s’expatrie. Par exemple, en arrivant au Brésil, j’ai été étonné par le fait que les brésiliens prennent assez peu de responsabilités, de décisions dans le contexte professionnel. J’ai compris par la suite que les brésiliens avaient une réticence à engager leur responsabilité au risque de perdre leur poste. En effet, contrairement à la France, un employé brésilien peut perdre son emploi sans motif de licenciement.
Explorateurs du monde : Comment s’est déroulée ton installation?
Christopher Lang-Bonin : Ayant vécu 8 années au Brésil et en possession de la carte de résident permanent, je pensais que l’installation au Brésil se déroulerait sans embûches. Toutefois, tout n’a pas été aussi facile que prévu. D’abord, il faut savoir que le Brésil est un pays où le niveau de vie est assez élevé. J’ai eu également quelques difficultés à trouver un appartement, car pas de garants. De même, les formalités bancaires ont été complexes.
En Allemagne, l’installation s’est plutôt bien passée.
Explorateurs du monde : Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite venir travailler dans le pays?
Christopher Lang-Bonin : Tout d’abord, il faut s’armer de patience en entrant sur le territoire brésilien. La notion de temps est très différente de l’Europe. La notion de délais est plus aléatoire.
De plus, si vous prévoyez de créer une entreprise au Brésil, je vous conseille de vous entourer de bons contacts (avocats, juristes…). En effet, les démarches administrative sont chronophages et coûteuses. D’ailleurs, on dit souvent qu’avant de faire une petite fortune au Brésil, il faut en avoir fait une grande à l’étranger.
De même, il est essentiel de connaître les coutumes du pays et de s’en imprégner. Il ne faut pas appliquer les méthodes de travail de son pays d’origine mais celles du pays d’expatriation !!
Enfin, il est surtout indispensable d’être ouvert d’esprit !
Explorateurs du monde: Lors de ta formation scolaire, pourquoi avais-tu choisi le programme ESPEME ? Qu’est ce que cette formation t’a apporté?
Christopher Lang-Bonin : J’ai choisi l’ESPEME, pour sa formation pratique avec ses nombreux stages et son ouverture internationale.
Par la suite, le programme en alternance m’a permis à la fois de financer mes études et d’acquérir très vite une grande expérience professionnelle. J’ai apprécié l’appui de mon école dans la recherche du contrat d’alternance, la préparation aux entretiens et les séances de coaching.
Explorateurs du monde: Pour terminer, peux-tu qualifier le programme ESPEME en un mot?
Christopher Lang-Bonin : Multi-Pass !
Vous pouvez contacter Christopher pour toutes questions sur l’expatriation au Brésil ou en Allemagne via son mail : chrislang89@hotmail.com
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