1-2 janvier 2014: Potosi et la très enrichissante visite des mines

Potosi

Nous prenons un colectivo pour Potosi (40 bolivianos (4,3€)/p) et nous avons le droit à quelques péripéties en chemin. Le conducteur se rend compte en court de route qu’il devait déposer un colis à une certaine Maria. Demi tour pour la retrouver… Pas de réseau, la communication téléphonique est coupée et le chauffeur n’arrive pas à retrouver Maria. Assez de tourner en rond! Il décide de déposer le paquet à une famille de vendeurs ambulants à proximité de l’adresse indiquée par Maria. Nous roulons enfin en direction de Potosi. Sauf qu’une fois le réseau revenu, Maria annonce au chauffeur qu’il n’avait pas la bonne adresse! Nous repartons donc chercher le colis… Grrrrrrrr!!! Pourtant tous les passagers semblent plutôt zen! Nous perdons une bonne heure! 5h au lieu de 4h avec cette histoire! Mais, on préfère en rire aussi! En Amérique du Sud, on apprend la patience! 🙂 À destination, nous retrouvons notre fameuse Maria, qui s’avère être Mario.

Après être installés à l’hostal, nous allons prendre notre premier repas de la journée ! Il est presque 19h! On meurt de faim! Ça sera soirée pizza!

Le lendemain, nous décidons d’aller faire la visite des mines coopératives. En effet, Potosi, ville la plus élevée au monde, située à 4.070 mètres, est connue avant tout pour ses mines desquelles ont été extraites des quantités d’argent très importantes entre le XVIe et le XIXe siècle ! De nos jours, les mines sont encore en activité… Nous ne pouvions donc pas passer par Potosi sans faire la visite des mines!

Nous choisissons un tour opérateur sérieux et respectueux des mines. Nous optons pour l’agence The Big Deal (également connue sous le nom The Real Deal). Le prix n’est pas donné pour la Bolivie : 150 bolivianos (16€)/ personne (sachant que nous vivons plutôt pour 30€/jour/ personne dans ce pays).

Potosi

Nous réservons la visite de 14h. Nous sommes 13 jeunes, divisés en 2 groupes. Nous commençons par le marché dédié aux mineurs pour leur acheter quelques cadeaux (boissons fraîches, feuilles de coca, dynamites, alcool), qui sont les très bienvenus! Surtout les boissons fraîches! Nous allons ensuite nous équiper (casque, lampe torche frontale, surveste et surpantalon imperméables, masque).

Nous faisons ensuite une halte dans l’usine de traitement des minerais. Les guides sont d’anciens mineurs, ils sont très intéressants, parlent en connaissance de cause et respectent les mineurs présents. Nous entrons dans la mine, les galeries sont boueuses, escarpées, basses de plafond, il fait tout à tour chaud et froid. Il est par moment un peu difficile de respirer.

Potosi

Mais la visite vaut vraiment le coup, en plus il semble que les mineurs soient contents de la visite des touristes (ils parlent de leurs conditions et ils reçoivent des cadeaux). Le guide nous parle de son vécu de mineur et ne nous presente pas du tout la mine comme un labeur infernal, un enfer… Bien au contraire, il essaye plus de mettre en avant les avantages, et surtout la notion de liberté!

Potosi

Nous sortons de là complètement anéantis avec un mal de dos important! Ok peut être que de nos jours, être mineur à Potosi est un choix, avec ses avantages et ses contraintes, que de nombreux mineurs aujourd’hui sont à leurs comptes… Mais à l’époque coloniale, c’était loin d’être un choix ! Et les mineurs devaient vivre l’horreur! Des esclaves en pleine souffrance! En tout cas, l’expérience est inoubliable!

Potosi

Bilan

Ce que l’on a particulièrement aimé:

– la visite des mines coopératives, pouvoir se rendre compte des conditions des mineurs de nos jours et imaginer surtout l’horreur vécu quelques années plus tôt!

Ce que l’on aurait préféré éviter :

– rien de spécial, même le logement était plutôt correct… Alors qu’on lisait partout que trouver un logement correct à Potosi était mission impossible…

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